Le dualisme de plus en plus accentué entre les zones urbaines et les zones rurales a des impacts significatifs sur l’évolution des prix des logements à l’intérieur des différentes régions de la France.

Si ceux des logements situés dans les grandes villes sont parfois surenchéris, ceux des logements situés dans les zones périphériques connaissent une tendance à la baisse.

Immobilier dans les grandes villes de France : Un marché économique en contraste

Force est de reconnaître que la dynamique de croissance entre chaque région de la France ne se fait pas au même rythme depuis une quinzaine d’années. En d’autres termes, l’écart se creuse entre les grandes villes (celles qui attirent la plupart des grandes opportunités économiques) et les régions périphériques jugées peu attrayantes en matière d’investissement.

Un bilan de l’année 2017 effectué par le réseau des professionnels de l’immobilier « Laforêt » peut servir de référence pour avoir conscience de l’ampleur de cette disparité. En effet, leurs études ont montré qu’avec un budget de 225 000 euros un acheteur potentiel peut prétendre à une maison de 6 pièces de 146 m2 à Cholet dans le Maine-et-Loire, alors qu’il ne peut acquérir qu’un appartement d’une pièce de 27 m2 en région parisienne.

En termes d’écart, les statistiques de l’INSEE élaborées en collaboration avec les notaires de France dévoilent que, sur base 100 de l’année 2007, le prix moyen des biens immobiliers situés dans les zones rurales n’a évolué que de 87 points. Par contre, ce chiffre peut grimper jusqu’à 143 points à Paris. Par ailleurs, au niveau national, le prix moyen estimé dans le secteur immobilier est plus ou moins stable malgré une légère baisse engendrée par la crise financière de 2008.

Cependant, il n’a pas tardé à prendre une trajectoire ascendante dès l’année 2010 pour enfin s’aligner à sa position de 2007 depuis le début de l’année dernière.

Immobilier dans les grandes villes de France Un marché économique en contraste

Les mesures prises par les acteurs concernés

Des mesures ont été prises pour atténuer ces écarts et surtout pour sauvegarder la crédibilité du marché immobilier au niveau national. Avec l’effet de la concurrence, les banques sont parfois prêtes à se sacrifier pour revoir leurs taux d’emprunt à la baisse afin d’inciter les ménages et les entreprises à acquérir leurs biens immobiliers à crédit.

Cette stratégie a permis à certaines zones de la France telles que Grenoble ou Le Mans de maintenir leurs prix à des niveaux jugés plus optimaux. En outre, cette politique de baisse de taux d’intérêt a nettement contribué à la réalisation d’un volume de ventes record en 2017. En effet, il s’est établi à 986.000 transactions contre 845.000 en 2016, c’est-à-dire une croissance de 16%.

Pour cette année et même pour l’année 2019, les professionnels de l’immobilier pensent que le marché est propice pour connaître à nouveau une telle embellie ou peut-être même une amélioration de performance au profit de l’emploi et de la croissance.

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