Une revalorisation de 1,42% de son prix de souscription est envisagée par la SCPI Corum Origin, anciennement dénommée Corum Convictions, alors que depuis deux ans il n’a pas été réévalué. À partir du 1er juin, celui-ci passera de 1060 € à 1075 € par part. Cette SCPI envisage aussi d’en finir avec la pratique du « report à nouveau ».
SCPI Corum Origin : un prix de souscription qui reflète la vraie valeur de son patrimoine
Pour qu’il n’y ait aucune impartialité entre les anciens et nouveaux porteurs, la SCPI Corum Origin veut que le prix de sa part et son patrimoine aient à peu près la même valeur. Sur son site Internet, la société de gestion Corum AM affirme que cette augmentation du prix de souscription intervient après qu’une expertise annuelle du patrimoine ait été effectuée.
Le nouveau nom de Corum Convictions
En mai dernier, Corum Convictions est rebaptisé Corum Origin. Divisée entre près de 19 000 actionnaires, la capitalisation de cette SCPI était presque 1,2 Md€ à fin mars dernier. Elle possédait plusieurs actifs qui sont répartis dans une dizaine de pays européens. Cette croissance a frappé l’esprit et lui a permis de figurer parmi les SCPI les plus performantes. Si Corum est si célèbre, c’est parce que ses rendements dépassent toujours les 6%. Cette SCPI doit aussi son succès à sa politique disruptive qui se différencie largement des standards de l’épargne immobilière, comme le soulignait Frédéric Puzin, président de Corum AM.
La fin de la pratique du report à nouveau
La SCPI Corum Origin qualifie la politique de constitution du report à nouveau de pratique inégalitaire de l’épargne immobilière. Cette société de gestion n’a pas cessé d’apporter des idées d’innovation comme les options de réinvestissement du dividende, la distribution mensuelle des revenus, le plan d’investissement programmé, l’internationalisation totale des investissements avec Corum XL ou la décimalisation des parts.
Étant donné que le report à nouveau est la partie du résultat qui n’a pas été distribuée, cette SCPI envisage la répartition de tous ses résultats à ses associés en 2018 pour mettre fin à cette pratique. Il faut noter qu’en cas de baisse des revenus locatifs sur les prochaines années ou d’évènements imprévisibles, le report à nouveau permettait de continuer la rémunération des associés. Toutefois, il présente un inconvénient majeur. En effet, les impôts payés par chacun des associés ne sont pas alignés sur les revenus qu’ils perçoivent annuellement.