Lors de la crise bancaire et financière en 2008, l’immobilier de bureau a connu des années épineuses. Heureusement, le premier trimestre 2018 s’annonce bénéfique en termes de demande placée. Les propriétaires de locaux à usage de bureaux ont tiré énormément de profit, notamment ceux qui sont dans le quartier central des affaires.
Marché des bureaux en Île-de-France
Augmentation de la demande placée lors du premier trimestre 2018
Le premier trimestre 2018 est le meilleur premier trimestre répertorié depuis 2006. Le marché des bureaux en Île-de-France retrouve des forces après une terrible crise financière. D’ailleurs, le groupe de conseil en immobilier CBRE affirme dans sa dernière étude que tous les indicateurs sont au vert dans cette région.
En Île-de-France, la demande placée explose et atteint les 2.729.100 m². Dans le quartier central des affaires, la demande placée (ventes ou locations de locaux à usage de bureaux) s’est élevée jusqu’à 176.198 m². Par rapport au 1er trimestre 2017, la location a connu une hausse de 13 % durant le 1er trimestre de cette année. Elle a même dépassé de 40 % la moyenne décennale.
Premier trimestre 2018 : Paris Centre Ouest voit l’augmentation de son taux de vacance
Le stock immédiat de bureaux disponibles en Ile-France atteint aujourd’hui les 3,2 millions de m². Si le taux de vacance de Paris Centre Ouest était à 2,5 % depuis 2001, il est aujourd’hui à 5,5 %. En 1re couronne Est, le taux de vacance est à 3,4 %. Il s’agit du niveau le plus bas. Dans le Croissant Ouest et dans le quartier d’affaires La Défense, il est à 10,3 % et à 6,5 %. Juste devant l’Île-de-France, les communes françaises telles que Nanterre, Boulogne-Issy et Neuilly-Levallois ont un taux de vacance de 8 % à peu près.
Progression des valeurs faciales dans Paris intra-muros
Les franchises de loyers sont toujours élevées même si souvent, il y a eu des diminutions des franchises de loyers dans quelques marchés de l’Ouest francilien et dans Paris Centre Ouest.
Cependant, ce sont les petites et moyennes surfaces qui profitent de cette baisse. Les grandes surfaces ne peuvent en bénéficier, sauf sous certaines conditions. Selon toujours CBRE, la progression des valeurs faciales dans Paris intra-muros n’a pas cessé.
En effet, dans certains quartiers, elles plafonnent. Ce groupe de conseil en immobilier remarquait également qu’il subsistait un écart de 21,8 % entre le loyer économique et le loyer facial au deuxième semestre 2017. Ce différentiel était constaté au niveau francilien. En 1res Couronnes et dans Paris Centre Ouest, il était respectivement de 25,8 % et de 16 %.
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