Malgré une régression de 20 % par rapport à l’année dernière, le secteur de la logistique est toujours en pleine accélération. L’objectif est, bien entendu, de franchir le seuil des 3 000 000 m² avant la fin de l’année 2018.
De nombreux investisseurs s’intéressent toujours à l’immobilier logistique
Le marché français des entrepôts a atteint un record absolu de 3 775 000 m² commercialisés en 2017. Toutefois, sa performance a baissé de 20 % avec 1 100 000 m² placés au 1er semestre 2018 (contre 1 520 000 m² aux 6 premiers mois de 2017). Quoi qu’il en soit, le marché de l’immobilier logistique a toujours le vent en poupe, car 2 055 000 m² ont été placés auprès des utilisateurs au cours du 3e trimestre de cette année. Autrement dit, les investisseurs français sont encore nombreux à s’intéresser à ce genre d’actif.
À ce rythme, il est tout à fait possible de se rapprocher à la fin de l’année 2018 des 3 000 000 m² commercialisés. En tout cas, Jean-Marie Guillet, le Directeur de Logistique JLL France est convaincu que le marché des entrepôts de plus 10 000 m² pourra réaliser une année record. La croissance continue du e-commerce est l’un des facteurs expliquant la mutation et le développement du marché de l’investissement logistique en France.
En réalité, une grande partie du patrimoine immobilier logistique est dédiée aux entrepôts français. Cependant, ces derniers se font voler la vedette par les bâtiments en état futur d’achèvement depuis ces trois dernières années. Le marché du VEFA occupe en effet une place significative sur les surfaces de plus de 10 000 m² en France.
Les régions les plus recherchées par les utilisateurs
Il est indiscutable que la région Île-de-France est privilégiée par les utilisateurs du marché de l’immobilier logistique. Effectivement, la région parisienne a attiré 25 % de la demande placée nationale. Le marché lillois se classe en deuxième position avec 17 % des m² commercialisés au 1er semestre 2018.
Grâce à la construction de 76 000 m² (KATOEN NATIE à St Martin de Crau 13), l’activité portuaire de Marseille capte 9 % de la demande placée en France. Il s’agit d’ailleurs de la plus grosse opération du pôle marseillais réalisée depuis le début de cette année. Malheureusement, le marché lyonnais ne détient que 5 % de la demande placée au cours du 3e trimestre 2018. Mais les projets en attente d’autorisation pour la région lyonnaise sont toujours nombreux.
Grâce à cela, celle-ci pourra regagner sa place en tant que second pôle logistique de France d’ici la fin de l’année. Il est intéressant de retenir que les marchés secondaires qui se trouvent à l’extérieur de la dorsale captent 44 % du marché global sur depuis janvier jusqu’en septembre dernier.
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