Selon les analyses de l’observatoire crédit logement CSA, les taux immobiliers ont connu une baisse considérable ces cinq dernières années. C’est une aubaine pour un propriétaire désireux de renégocier les modalités de remboursement de son prêt immobilier. Donc, voici quelques conseils.
Comment renégocier son prêt immobilier ?
Demander à la même banque un réaménagement de son prêt immobilier
La tendance à la baisse des taux risque de se poursuivre dans les mois à venir, alors le particulier doit se préparer à renégocier son prêt immobilier. Pour cela, il est nécessaire de faire bonne impression en montrant sa stabilité financière et sa volonté à rester fidèle à la banque. En outre, pour que la demande soit judicieuse, le taux initial doit présenter un excédent d’au moins 0,70 à 1 % par rapport au nouveau taux.
Voyons à présent Comment calculer un prêt immobilier ?
Aussi, l’emprunteur doit se trouver, de préférence, dans le premier tiers de la période de remboursement de son crédit. Deux choix s’offrent à lui : soit il demande à la banque de faire baisser la mensualité en gardant le même délai de remboursement, soit il lui demande de faire baisser la durée du prêt en gardant le même montant de mensualité. Bien évidemment, une telle procédure va occasionner des frais supplémentaires, à savoir des indemnités de remboursement anticipé et des frais de dossier.
C’est même sur ce point que l’emprunteur pourrait demander l’avis d’un courtier pour savoir si la renégociation en vaut la peine. S’il confirme que les frais sont largement inférieurs au gain financier obtenu grâce au réaménagement du prêt, il faut se lancer. En ce qui concerne le contrat d’assurance-décès, l’emprunteur a le choix entre le conserver ou le réviser pour bénéficier d’éventuels avantages.
Se tourner vers la concurrence en cas de refus
Dans ce cas de figure, les emprunteurs préfèrent se tourner vers un courtier pour trouver une offre économiquement plus avantageuse. En effet, le but est de souscrire à un nouveau prêt qui est l’équivalent du montant du capital restant dû (+les intérêts), mais cette fois-ci, à un coût moins onéreux (un taux bas avec des modalités de remboursement plus flexibles).
En optant pour cette alternative, les dispositions de la loi « Scrivener » stipulent que l’ancienne banque aura droit à des indemnités de remboursement anticipé qui ne doit pas dépasser 3% du capital restant dû. La nouvelle banque pourrait décider une exonération de frais de dossier pour une telle opération.
Mais dans le cas contraire, ces frais peuvent représenter 1% du capital restant dû ou tourner autour de 150 euros pour les offres promotionnelles. La signature de ce nouveau contrat peut également générer des frais de garantie d’un montant maximal qui représente 5 % du prêt.
Généralement, le contrat d’assurance-décès proposé par la nouvelle banque est plus intéressant, car il est calculé sur une base inférieure. Bref, malgré la présence de quelques frais, une renégociation de prêt immobilier permet d’obtenir un gain non négligeable pour les crédits récents (la demande doit se faire au plus tard avant la moitié du délai de remboursement).