À en croire les statistiques du GIE Immostat, le dynamisme du marché des bureaux franciliens a carrément jeté les effets de la crise financière de 2008 aux oubliettes. En effet, la demande placée a de nouveau atteint son record au premier semestre 2018, de quoi se rassurer pour les investissements à venir.
Marché des bureaux franciliens : Les observateurs s’attendaient à une telle performance
Les chiffres publiés récemment par GIE Immostat dévoilent que la demande placée sur le marché des bureaux en Île-de-France s’est établie à 1 332 700 m² au premier trimestre 2018 soit une croissance de + 15% en glissement annuel par rapport à l’année dernière.
Il faut avouer que cela permet à cette région de caracoler à nouveau en tête de classement dans le secteur. Selon les professionnels de l’immobilier, ce marché n’avait pas connu une telle performance depuis la crise de 2008. D’ailleurs, une certaine onde positive est perceptible dans presque toutes les catégories de bien immobilier.
Par exemple, les T2 affichent une croissance écrasante de 28% par rapport à celle de l’année 2017, c’est-à-dire une demande placée atteignant les 644 100 m². De leur côté, les T1 ne sont pas en reste malgré une croissance plus ou moins modérée : +13% par rapport à la même année, soit 742.000 m² placés.
À ce rythme, l’année 2018 sera une année faste étant donné que les 2,64 millions de m² de demandes placés réalisés en 2017 risquent d’être supplantés. Qui plus est, le record absolu de 2,83 millions en 2006 a presque été atteint.
Qu’en est-il des offres immédiates ?
L’offre immédiate de bureaux en Île-de-France a, quant à elle, connu une légère baisse de 12% au cours du premier semestre 2018 pour s’établir à 3 055 000 m². Mais malgré cette décélération, le marché des bureaux se portera toujours à merveille vu que le seuil fatidique de 3 millions de m² disponibles a été toujours maintenu alors que le marché a fait face à toutes sortes de turbulences depuis déjà une décennie.
Pour ce qui est des loyers, ils poursuivent toujours leur tendance à la hausse. Mais les risques sont maîtrisés suite à la mise en place d’un encadrement plus strict. De toute façon, cette hausse est la preuve que ce marché a repris des couleurs pour retrouver un équilibre plus optimal.
Enfin, en se basant sur le volume des transactions effectuées au cours du deuxième trimestre 2018 dans l’ancien, le loyer facial des bureaux franciliens oscillait autour de 369 euros HT le m², soit une hausse annuelle de 3 %.
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