Par rapport aux marchés financiers (OPCVM, actions, etc.), l’investissement immobilier est très avantageux. Parmi ses atouts : la déduction fiscale des intérêts d’emprunts des revenus financiers de l’investisseur immobilier et la possibilité de souscrire à un crédit. En effet, les banques n’acceptent pas de financer à crédit un portefeuille d’OPCVM ou d’actions sans des garanties.

L’ investissement en immobilier et les crédits

Les banques et le Code Général des Impôts sont en faveur des investisseurs immobiliers

Fiscalement parlant, tout porte à croire que l’investissement immobilier est très avantageux. D’un côté, des crédits immobiliers sont accordés par les banques pour le financement des parts de SCPI ou des investissements locatifs. Il existe même une certaine rivalité entre elles en ce qui concerne la proposition des taux très bas sur des échéances à long terme.

De l’autre côté, les intérêts d’emprunt des revenus fonciers générés par ce type d’investissement devront être réduits selon le Code Général des Impôts. Un financement à crédit sur la totalité de l’investissement est possible pour les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), car elles affichent toujours un rendement élevé.

Pour rappel, le calcul du rendement des SCPI s’effectue selon les loyers perçus ramenés au prix de souscription. Puisque des crédits assez importants sont accordés à ces placements immobiliers locatifs de long terme, leur épargne demeure toujours positive et ne cesse d’augmenter.

Fonctionnement des crédits

Fonctionnement des crédits

La majorité des crédits immobiliers appliquent le principe de l’amortissement du capital. Il suppose l’inclusion d’une quote-part d’intérêts et d’une quote-part de remboursement du capital initial dans la mensualité du crédit. Un crédit amortissable suppose aussi que le capital peut être remboursé au fil de l’eau jusqu’à son échéance.

Il existe aussi un autre type de crédit qui s’adresse aux investisseurs : le crédit in fine. Son principe est que le remboursement du capital doit être effectué en une seule fois. Le crédit in fine exige aussi que l’investisseur ne paie que les intérêts pendant toute la durée.

Cependant, ce crédit est risqué étant donné que l’investisseur doit mobiliser un montant important pour rembourser son capital initial à l’échéance du crédit. Deux possibilités s’offrent à lui : mettre en vente son investissement ou débloquer l’épargne générée par d’autres sources de revenus.

Les avantages fiscaux d’un emprunt in fine

Il faut noter que le crédit in fine est réservé à ceux qui veulent s’investir dans l’immobilier locatif. Sous certaines conditions, ce type de prêts peut aussi servir à un financement d’une résidence principale. Avec un crédit in fine, les mensualités sont plus faibles par rapport à un crédit classique. Par exemple, en empruntant in fine 100.000 € sur une période de 15 ans, l’investisseur doit rembourser mensuellement un montant de 250 €. Avec un crédit amortissable, la même somme empruntée sur la même période conduirait l’investisseur à rembourser 690 € par mois.

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