Décidément, rien n’arrête les SCPI et les OCPI destinés aux bureaux dans la région Île-de-France. Malgré un léger recul enregistré au cours du premier trimestre, les dernières statistiques de l’Immostat dévoilent une excellente reprise (une hausse de 25,3% dès le premier semestre).
Celle-ci a permis de réaliser un investissement de 9,1 milliards d’euros sur la même période, soit 69% de plus que celui de l’année 2017.
Les grosses transactions ont dominé les activités
Il faut dire que le dynamisme a été le maître mot au cours du second trimestre de cette année. Avec 6,1 milliards d’euros d’investissements réalisés, les opérations évaluées à plus de 100 millions d’euros avec une superficie de plus de 5 000 m2 ont représenté jusqu’à 71 % des activités.
Les deux courtiers CBRE et JLL ont pu recenser, respectivement, 41 et 28 contrats de transactions faisant partie de cette catégorie, et ceci sans compter les deux transactions faramineuses évaluées à 500 millions d’euros réalisées pendant le dernier trimestre.
Selon ces sources, ces transactions d’envergure résultent de la confiance dont témoignent les souscripteurs vis-à-vis des grands projets tels que l’acquisition par BKV, du futur siège d’Apple ou de la prise de participation du Groupe Primonial de la moitié des actifs du « Qu4drans ».
Les SCPI et les OCPI affichent un dynamisme très encourageant
Les sociétés de gestion de Société Civile de Placement Immobilier et les OCPI sont de véritables fers de lance du marché de l’investissement en bureaux dans la région parisienne. La preuve : près de 2,3 milliards d’euros d’engagements ont été faits dans le secteur depuis le début de cette année, selon JLL.
En outre, les bureaux représentent plus de 25% du marché actuellement. Selon les études effectuées par ce courtier, le marché francilien suscite l’engouement des investisseurs étrangers étant donné que leurs parts ont atteint 41% des actifs depuis le premier semestre (soit plus de 3,7 milliards d’euros).
Les taux de rendement restent stables
Avec la stabilité des taux de rendement de toutes les catégories d’actifs à un niveau particulièrement satisfaisant, les investisseurs sont plus que soulagés. Les experts de la BNP Paribas confirment que la hausse tendancielle des loyers parisiens évaluée à 4 % par an, notamment dans le QCA ou Quartier Central des Affaires, ne fait pas obstacle à l’attrait locatif du quartier.
D’ailleurs, les marges de négociation des bureaux dans le QCA tournent encore autour de 3%. Mais elles peuvent encore atteindre 4% à La Défense. Par contre, les transactions relatives aux entrepôts logistiques poursuivent leur chute (55% en un an), ce qui laisse présager une baisse des rendements dans les mois à venir.